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L’Appel de la Forêt

    Toujours petite. Malgré les travaux incessants Les remises à neuf Et les remises à flot. Tous les déménagements pour embellir L’espace et le temps en face. Toujours si lente à partir devant. Un. Occupée à courir derrière. Deux. Toujours trop pliée. Toujours trop tendue. Toujours là à garder la mesure. Saccadée. Mais à rebours. Frappée d’accès dans l’étroitesse. Malgré la ténacité de l’effort Pour Obtenir Un développement Comme Dans Les Livres. Agrandir, agrandir. Lâcher les brides sous-cutanées Et cisailler les cordes pour s’éprendre. Liens et attaches Rythmes attrayants de la spasmophilie. Foutaise. Trois, quatre. Battre au tempo caduc des quintes de tout Qui passent quand le temps qui reste est déjà perdu. Je t’étrangle sérieusement. Grandis, grandis enfin pour la fin. Assume enfin pour la fin l’appel de la forêt. Il te reste à sauver le sauvage, Tout droit, ne t’y perds pas. Jette-toi sans appui dans la broussaille. Le trop d’épousailles ne t’y survivra pas.   In « Chuter »   http://poesieguerrierel.blogspot.com/

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