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L’œil de Claude : des Républicains tout neufs, et Une FIFA toute pourrie ?

Vous avez dit « Républicains » ? Plus «  Républicain  » que moi, tu meurs… Ainsi parlait Nicolas Sarkozy lors du Congrès fondateur des «  Républicains  », samedi dernier. A la tribune se succédèrent la plupart des «  Républicains de service  », dont les principaux candidats à la primaire de 2016, et leur chef suprême, qui en a profité pour critiquer – c’est la loi du genre – le pouvoir en place et présenter sa «  feuille de route  » pour 2017, sous les applaudissements et les vivats de la foule qui, à y regarder de plus près, était plutôt clairsemée ! François Fillon et Alain Juppé, quant à eux, furent copieusement sifflés par «  certains  » militants et sympathisants. Attitude bien peu « républicaine », vous en conviendrez ! Le lendemain, l’ex-Premier ministre de Jacques Chirac s’exprimait à la radio, déclarant, en substance, qu’il avait «  l’opinion  » avec lui, alors que l’ancien président de la République devait, lui, se contenter du «  parti  » ! Souvent au coude-à-coude dans les sondages, «  le meilleur d’entre eux  » ne tardera pas à émerger de cette «  République de la confiance  » que Nicolas Sarkozy veut instaurer à tout prix. D’un côté, un grand professionnel de la politique, «  droit dans ses bottes  », avec de l’ambition et un bon bilan au compteur, de l’autre, un politicien plein de fougue, prêt à en découdre, mais dont la fragilité, malgré le verbe haut et les «  effets de manche  », est de plus en plus palpable !   Quand la FIFA fait fissa… A peine réélu à la tête de la FIFA, Sepp Blatter, «  honteux  » – si peu – et «  confus  » – à peine – «  jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus  », promettant au passage une «  opération nettoyage  » de grande envergure au sein même de l’association à but non lucratif – ce n’est pas une plaisanterie – qu’il dirige depuis des lustres. Quelques jours plus tard, il démissionne, contraint et forcé, sans doute… Sage décision, si l’on en croit les hautes instances du foot. En attendant, cela ne change pas grand-chose sur «  l’état des lieux  », car, tout le monde le sait, le ballon ne tourne plus très rond dans les stades depuis longtemps et à tous les niveaux : présidents de clubs, entraîneurs, joueurs, supporteurs, médias… Une gigantesque cacophonie, orchestrée par le fric tout-puissant, dont la provenance ne constitue pas toujours un modèle de transparence ! Quoi qu’il arrive, la FIFA aura toutes les difficultés du monde à se refaire une santé, car le mal est si profond qu’au fil des ans, le ballon de plomb a peu à peu remplacé le ballon d’or… A la fois dommage et dommageable, surtout auprès des plus jeunes !

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