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Un été de ballon rond

des vacances, un été, avec un Euro et des Olympiades ; du sport en gloire, donc, c’est une saveur différente de ce qu’on ressent en année ordinaire, et, ce, même pour ceux que – comme ils disent – ça n’intéresse pas. Vous l’avez sans doute remarqué…     L’Euro 2016 se termine le 10 juillet prochain… Pendant la compétition, des équipes qu’on n’attendait pas – ou plus – ont émergé soudain et (dé)montré qu’on devait et pouvait compter avec elles, alors que d’autres, et non des moindres, ont été éliminées prématurément ! Ainsi va l’Euro, avec ses pesanteurs et ses fulgurances… Au cours des premiers matches, la plupart des joueurs semblaient avoir troqué leurs crampons contre des «  semelles de plomb  »… En effet, maladresses et fautes se succédèrent à un rythme effréné, et un grand nombre d’équipes avaient souvent préféré l’inertie au beau jeu ! Il aura fallu attendre les huitièmes de finale, autrement dit le début des «  choses sérieuses  » pour que le foot retrouve ses «  semelles de vent » … Le «  couple franco-allemand  » était opposé à deux adversaires coriaces, l’Irlande et la Slovaquie, 2-1 pour la France avec un doublé de Griezmann «  de la tête au pied », et un joli 3-0 pour la Mannschaft ! Puis ce fut au tour des Italiens de «  faire le spectacle  » face à l’Espagne qui, finalement, «  botta  » en touche sur le score de 2-0. Exit  également l’Angleterre, 2-1, qui rencontrait l’Islande, une autre île, soufflant en permanence le chaud et le froid ! Les quarts de finale, ensuite, avec de belles affiches. Pologne-Portugal, pour commencer. C’est finalement l’équipe portugaise emmenée par Ronaldo qui l’a emporté, sans avoir brillé pour autant. Quant aux «  petits-enfants de Kopa  », ils n’ont pas eu à rougir de leur défaite ! Un peu plus tard, le Pays de Galles rencontrait la Belgique. Le «  dragon rouge  » a littéralement foudroyé les «  diables rouges  », 3-1. Le match, riche en rebondissements, a sacré une équipe galloise ô combien talentueuse, surprenante à bien des égards. Lorsqu’on sait que Wales a deux amours, le rugby et le foot, on se dit que ce petit pays du Royaume-Uni n’a pas fini de nous surprendre ! Puis ce fut l’Italie, qui tomba au «  champ d’honneur  », ou presque, face à la Mannschaft , pas au mieux de sa forme. Tirs au but fatals pour les Italiens, dont la «  botte  », toujours aussi puissante, aura fait son effet ! Enfin, les Bleus étaient opposés aux Islandais, ces joueurs venus du froid… Ce qui les a surtout douchés, c’est le 4-0 à la mi-temps. Superbe match de la part de l’équipe de France, qui s’est terminé sur le «  score fleuve  » de 5-2 ! S’agissant des demi-finales, le Portugal sera opposé au Pays de Galles (6 juillet), et l’Allemagne à la France (7 juillet). Avant la finale, qui aura lieu le 10 juillet ! Bien sûr, le foot, c’est le fric, le «  fric-frac  », et tout ce qui va avec… C’est le chauvinisme criard, des supporteurs, insupportables parfois. C’est la «  peopolisation » des joueurs, passant, en un laps de temps record, du statut de «  mercenaire  » à celui de «  star  » ! Mais le foot, c’est aussi un exutoire, une sorte d’intermédiaire entre le rêve et la réalité. Sur la pelouse, de mauvais gestes, sanctionnés par un carton jaune ou rouge, et des gestes techniques, mais aussi et surtout une part d’improvisation magnifique rejoignant la «  chanson de geste  ». C’est avant tout le règne du hasard et de l’inventivité, une manière «  forte  » d’anticiper et de conclure. Pendant 90 minutes, ces instants privilégiés deviennent alors de purs moments de bonheur, au cours desquels la symbiose est totale entre les footballeurs entre eux et les joueurs et le public. Que la fête commence et puisse durer longtemps encore !

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