Départ s’égare sur un coin d’hiver
Départ s’égare sur un coin d’hiver A la ligne où s’épanche l’attente L’univers si clair d’espérances imagine l’air S’envole, tel l’éclair, happé des champs stellaires Les émois millénaires de nos corps solitaires Je m’y jette et m’y glace, s’y voir Ecart dans la stratosphère, change d’hémisphère Tu t’oublies et m’abolis de cette hostile terre Elle s’y lie aussi et je me plie Sous les alizés, fiers et fiables alités, A l’horizon du délit recommencé, recommencé Recommencer à zéro sur un coin de dévers Jeu, il l’a lu lui au silence des sens Les chairs ancillaires tourmentées mais non rejetées Exaspèrent notre quotidien, trouble et tremblement Tant de temps tous les ans espèrent secrètement Jeu me l’offre et feu me disparaît Partir dans l’éclat du plaisir Avec l’acharnement du cheminement pour empire