Actualité 

La troisième voix (suite)

La science unanime sur l’infini sans faim savait maintenant que le rêve de conquête d’étoiles était vain, trop de distance et si peu de temps. Le fou presque Epervier que je suis habitait cet endroit, ce couloir de poussières, y promenant, nonchalant, sa conscience dans les bois, les plaines, les vallées, et parfois joyeux valais, avançant le regard fier vers cette montagne de questions et puis redevenait petit, juste un peu et totalement perdu dans l’Océan de ses pensées. Depuis que la civilisation perpétuait par la naissance de règles, des lois ampoules fixées au plafond, son araignée personnelle oubliant qu’un simple décret devient foi et habitude, une complexité qui s’amoncelait telles des noisettes d’écureuil gloutons en une indigestion de paperasse qui demandait d’élever des colonies d’experts en Economie, en droit, pour comprendre ses propres règles et éviter la puissance des mains sales, ceux qui dominent, très généreux et donnent la nausée administrative à rendre un ministre faux bique. Ne pas perdre le devoir de devenir « Responsable » comme le divin conserver le goût du jeu, converser, et espoir de paumer le « je » une fois de plus détruit par l’Ego ! Stop à la sur-dimension, cessez de marcher, et agenouillez-vous, là laissez-vous surprendre à écouter la mouette réputée rieuse, et dans son temps libre, chanteuse et pie style Arsène lupin. Oh qu’il est lointain ce temps qui divise, celui sans devise, où Cro-Magnon fut chasseur/cueilleur avant, telle une libellule, se poser pour se reposer et composer l’Art moderne ! D’ailleurs les chefs inventant un vent souvent de menaces, demandaient au savant de faire exploser le champignon atomique, amanite phallocrate quitte à y sombrer et faire couler le plateau qui nous porte, le sol, sans la clef ! Une telle musique funèbre faisant surface procure une sincère frayeur en profondeur… Ne sommes-nous pas tous sur le même bateau, un tout nu, plein de plastique à la dérive salutaire ? Allo ! La lune à l’abandon, juste un drapeau, ce que nous portons en guise d’identité au plus profond de notre personne, un drap d’estime de soi, une peau, et cette question dans l’aventure de la vie, devint une peur, cette création purement diabolique et symbolique une simple question de sabotage de ce que dans une vie, nantis, pauvres, rouges, verts, jaunes, avec ou sans handicap, même sous scaphandre, sauf sous l’eau de la torture, nous les êtres vivants répertoriés dans cette cuvette, bleue, partageons ce simple fait, cette coutume, joli costume de Respirer ! Ne soyons pas de soie mais parfaitement imparfait, conservons l’opposé de Panurge, ni brebis galeuse, ni mouton rasé, acceptons, nous et nos différences, c’est rigolo, et si le soir devient étrange pensez vos plaies Nature et l’objectif commun de la météorite mérite d’être salué sauf que notre race l’Humanité individualiste et Nationaliste au cœur de l’information un camembert de lumière circule en chapeau égoïste, pas un lac des cygnes, à l’horizon, dansons, avec raison et l’écran de la mémoire doit être un coup de ballet dans mon appartement et aussi sur Terre, inventez vos souhaits ne les consumez pas !

Vous pourriez aimer lire: