Nietzsche ! Tire-toi de la planète des singes
Comme nous, les singes ougandais sont en danger. De la même façon que les voleurs d’Arabie Saoudite se voient couper leur main, nos cousins de la forêt sont pris dans des pièges. En quelques années de tergiversations, les plus grands Sages nommés par d’autres grands Sages, en un mot, en deux ou en mille, ils ont donné à Vincent Lambert son droit à la mort. Mère porteuse ? Ou mère avisée de ne plus compter sur sa participation dédiée à aider son fils Vincent au trépas ? Même Reims dans son sourire à l’Ange s’est mis à pleurer, car ni Vincent, ni mère, ni père ne purent venir à bout de l’homme de Cro-Magnon imparfait mais doté de conscience suffisante pour prendre une décision aussi conflictuelle. Mille et mille pages de relecture bues et mutilées au coin de la Sagesse ne suffiront à contredire « neutralité, absence de parti pris à l’égard de la vie dans son ensemble ». Ma règle de survie se plaît à traiter de héros les deux évadés de la forteresse de Clinton, particulièrement ingénieux, certes démunis d’une belle pureté d’âme, vulnérables mais épris de vie également, assez pour rendre ridicule le gouverneur de l’État de NY jusqu’à le faire crapahuter dans les souterrains et les tuyaux du plus grand état pénitencier de niveau de sécurité maximum des USA. Heureusement, dans la petite histoire des radotages des incompétents ministres de Sarkozy, il ne manque pas de mousmé pour parler de journalistes « merdeux » ! Encore une chance, ni un artiste comme Anish Kapoor, ni une algue filamenteuse asphyxiante ne pourront jamais élire un Président des Arts ni en Europe ni en Orient. En revanche, mes projets de mutation, ma mise en marche de réalisatrice médiatrice, de troisième emploi des mirages de l’art des nuls me place en marge de la crétinerie du Directeur des Jardins du Palais Versailles me mettant à l’abri de toute publicité, dont rien ne vaut la peine de rire ou de pleurer.