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En l’honneur d’Arnaud…

Alors que, comme le rappelle Berta Corvi, auteure d’une thèse inédite sur Jean Giono, la simple vue d’une photo suffisait à mettre en branle l’imaginaire de l’écrivain contemporain à Colette (auteure dont je suis spécialisée dans les œuvres), c’est toute une série de photos alliées à la beauté du geste consolateur qui ont su raviver en moi le feu salvateur alors que je désespérais de ma muse silencieuse. Cette photo, c’est celle d’Arnaud à Agadir. Tandis que ceux qui (me) suivent sur Facebook (mur FB : Fanny Cosi, Page publique : Stéphanie Michineau) savent, pour ce que j’en ai écrit, à quel point le Maroc a opéré en moi un profond bouleversement ; et plus précisément Marrakech, avec cette entrée de ville dans une chaleur qui pourrait ressembler, si l’on pouvait se permettre une comparaison de cet ordre, à la pénétration à vif dans le cœur rouge de l’amant, l’amante (dans l’acception littéraire du /des termes). Peut-on aimer une ville d’emblée sans la connaître ? Oui, je pense que le coup de foudre existe pour une ville à l’instar d’une femme (ou d’un homme)… et cela s’appelle le désir. Mais revenons à Arno Genon dont je ne déflorerai pas de suite le véritable nom afin d’en conserver l’embaumement de la poétique de l’image jusqu’à la fin de cet éloge. Car, oui, alors que j’en ai glorifié les élogescomme genre, à renouveler et de toujours, au Maroc pour le journal marocain bien connu Albayane (« Chronique 1001 feuilles » & N. M.) ma plume SUJET, et c’était attendu, ne pouvait être que portée par la vague d’amitié-aimance envers un homme. Un ami puisque « la lecture est une amitié » (Marcel Proust). Mais il me fallait un homme un peu spécial dans le sens sortant du lot. Uno, un homme-créateur qui me ressemble comme une sorte d’ALTER ego mais aussi duo, qui s’approche de mes valeurs d’humanisme (qui ne soit ni raciste, ni homophobe et pour ceux qui suivent les travaux d’Arnaud Genon, c’est tout le contraire qu’il prône puisqu’il se fait ardent défenseur de la cause homosexuelle… et c’est superbe ! En cela, je l’ai rejoint dans Colette : par-delà le bien et le mal ?, MPE, filiale Petit Futé ( connue et reconnue pour ses guides verts de voyage nationaux-internationaux) : Paris). Un homme-créateur. Donc. Qui sait poindre sa plume en toute délicatesse, sans intrusion abusive et forcément (force aimant), tout en conservant une profondeur de vue touchant au sublime, c’est tout un art et ce n’est pas le commun des mortels qui peut le faire. Ainsi, c’est cet abandon qu’il m’a offert en PEnsant mes plaies afin de panser mes Pensées les plus noires dont la première section est délivrée dans mes Pensées en désuétude (Maison d’éditions pour Tous, Edilivre, Paris, 2010). Publication en ligne dans la Cause littéraire qui avait d’ailleurs recommandé l’ouvrage un an après sa sortie, en 2011. Et depuis, bénéficiant d’une 2ème publication papier : *dans le recueil collectif de référence en sémiologie CALS, éditions Presses Universitaires Toulouse Le Mirail : Les Ambiguïtés dans le discours et dans les Arts . A savoir que Pensées les plaies d’Arnaud Genon, devant la reconnaissance unanime saluée du comité scientifique CALS, est devenue une annexe qui colle désormais à la peau de mon propre article titré : « L’Ambiguïté dans Pensées en désuétude de Fanny Cosi par Stéphanie Michineau ». Son annexe à « lui » est illustrée d’une photographie de cœur puisque prise (belle prise) par sa femme, Madame Diane Genon ; la mienne par ma sœur, artiste-photographe professionnelle à La Rochelle : Flo Soltar. Une affaire de famille, à l’évidence. Puis 2ème papier et vole au vent  : **plus récemment, l’année dernière en 2013 dans l’ouvrage du « bel auteur » comme regroupement d’articles, Autofiction : pratiques et théories, éditions MPE, Paris, p.37-38. Pour reprendre maintenant le titre d’une de ses nouvelles autofictionnelles (ainsi qu’il le revendique lui-même, publiée dans le numéro spécial de la revue littéraire Nejma dédié à Jean Genet) mémorables qui m’ont tiré les larmes tant l’émotion de sincérité (et non de façade) se faisait sentir, double émotion car à l’époque, j’ai lu dans le même temps ou plutôt à la suite l’une de l’autre : M’Abandonner a été mon offrande puis l’analyse : Pensées les plaies, imaginez le carnage en mon for intérieur qui n’était pas si fort pour contenir tout ce flux sensitif et sensoriel mais en même temps, c’est le paradoxe contrasté et subtil de l’art : si bon en son mal. Et cela en a été assez pour me tirer de mes maux pour en faire sortir présentement des éclats d’art en d’autres termes, des mots élogieux de remerciement. Je « lui » devais bien ça, cet éloge en faveur et à la primeur d’un homme ayant habité le Maroc et c’est éloge à hauteur d’un homme et d’un seul Arnaud Genon (auteur de La Cause Littéraire, en marge de Reflets du Temps) que je le livre, aujourd’hui, pour ouvrir des portes vers d’autres publications à VENIR à cet égard, à son égard, qui, je l’espère et c’est mon souhait ardent, ouvriront des tas de serrures dans notre amitié littéraire naissante comme déverrouillage d’une aventure singulière entre nous 2 et ali-i, à découvrir pour les regardeurs Art et lecteurs issus d’un public large, à l’ombre du « Rêve de désert » d’Hervé Guibert et à la lumière du clair-obscur de…   A SUIVRE   * Pensées les plaies : La Cause littéraire, article en ligne : http://www.lacauselitteraire.fr/pensees-en-desuetude-fanny-cosi * Duo et alter ego féminin & masculin de complétude de Pensées pansées :  Performance auto/photofiction.S  x.I. par Fanny Cosi (nouvelle critique, sémioticienne art, spécialisée en auto/photofiction)

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