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Its a long way from Shlomo Sand to Toutankhamon

Commencement d’un art mugissant, art magnifique du courage entre un mur de béton et un mur de coton. Mais dans le mariage du béton et du coton il y a un mur à ne jamais transgresser, c’est le géant mur du Kotel, car entre les pierres, dans les maillons de la chaîne immense des papiers rassemblés par les exilés de l’Est et de l’Ouest de l’Europe, il y a un musée de sainteté, avec des millions d’étoiles jaunes souffrant depuis des siècles dans les murs de la prison des médias et des médiums du monolithique Kotel. Donc maniant le parler et le écrire du monde de la com et le jeu des jeux de la musique arabe afin de retrouver la manne céleste, le fil d’Ariane du Juif du jour de la première destruction du Temple, je m’accordais la joie de m’initier à la deuxième destruction du même Temple. Dans le même temps, mes ancêtres les Barbares du Troisième Temple célébraient les joies du couscous sur le Mont Tabor. Mon amitié avec le Juif de la Bible a commencé dès que j’ai mis pied ou tête à terre dans les années 600 avant JC, mais à cette époque rien ne laissait prévoir un lien aussi doux que celui de mon mariage avec la terre de l’Algérie dont je ne me suis plus jamais séparée. Dans ces années de joie et de sexe même le Bachaga d’Oran m’a dit : ma chère pugnace artiste, même dans tes rêves les plus fous, tu ne seras jamais aussi heureuse qu’avec le seigneur des montagnes de ce pays béni, ce conteur du rêve du mourir et du vivre, l’ami Kateb, alors accordons au merveilleux nom de Nedjma la musique kabyle d’un artiste parti dans les cieux appelé Paradis d’Allah, unissant les « moi » et les marginaux « égo » dans un temple narcissique purifié de toute essence ; de parfum religieux, dans la soumission de l’Un. Dans cette muraille de grande épaisseur, il y eut un jour un génial petit papier sans grand effet immédiat mais virant au rouge dès le premier jour de l’an 1989 car c’est ce jour-là que Shlomo Sand eut le monumental courage de détruire la mentale imagination du peuple élu ; rarement un homme avait été mûri de tant de vérités historiques : Non seulement l’exil n’a pas eu lieu mais Israël a été le coup de l’éventail de l’Angleterre à la Palestine, laissant au milieu du Mont Tabor une maous panique à bord, un coup de zef magistral. C’est alors que du troisième mur le muezzin dans Jérusalem se mit à chanter mêlant la bénédiction de tous avec tous : « Mes frères, mes demi-frères, mes beaux-frères, artistes et écrivains, unissez-vous et montez à l’assaut des murs de la Chine qui ne sont pas plus dangereux que les vieilles pierres de la terre de Marie, Moise et Salomon, car en Haute Judée comme en Samarie les nuées de souhaits et les murs de papiers ne gardaient comme note sensible que le dollar américain et la murissante armée du Troisième Temple, Temple du Cac, juxtaposée au même titre que le deo gratias du muezzin du Troisième Temple. Dans un grand souffle, un mirage dans les ciels et les mers de toute la terre surina la même chanson : menons une cabale contre Shlomo, c’est un juif sans identité avec un pagne de coton à la place du pantalon, il va ruiner nos vies et nous serons pauvres comme Job alors qu’il aura la multitude de tous les Arabes dans sa poche de coton purifiée par nos prières du vendredi saint et du jour de l’an.

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